UN PEU D’HISTOIRE


Le Domaine et son Histoire

Situé au cœur du pays du Poher, le Domaine du TY-MEUR incarne une richesse historique unique. Débuté en 1292, la construction de ce manoir, dont le nom signifie « Maison Grande », a traversé les siècles en tant que résidence d’illustres familles nobles et théâtre d’événements marquants.

Les Grandes Familles Nobles

Propriété de Tanguy de Kergorlay et Jeanne de Plœuc, le domaine est devenu un apanage de la Maison de Plœuc, marquant trois siècles de noblesse. En 1616, sous le règne de Louis XIII, le domaine accéda au titre de marquisat, symbole de son prestige. Siège de justice et d’événements marquants, Ty-Meur s’inscrivait déjà dans l’histoire comme une demeure d’exception.

Le Ty-Meur au cœur de la révolte des Bonnets Rouges

Le Domaine du Ty-Meur a été témoin direct de la fin de la célèbre révolte des Bonnets Rouges, événement majeur de l’histoire bretonne. Lorsque l’édit fiscal de Colbert provoqua une guerre sociale, le Ty-Meur, résidence du marquis de Montgaillard, fut assiégé. Sébastien le Balp, leader des insurgés, tenta de rallier le marquis à sa cause. Mais en septembre 1675, ce dernier mit fin à la révolte en tuant le Balp. Cet acte marqua le début d’une répression sanglante, immortalisée par les textes du Gouverneur de Bretagne : « les arbres commencent à avoir le poids qu’on leur donne » et les mots de la Marquise de Sévigné : « cette province est dans une grande désolation ».

Une renaissance après les épreuves du temps

Le Domaine du Ty-Meur a été témoin direct de la célèbre révolte des Bonnets Rouges, événement majeur de l’histoire bretonne. Lorsque l’édit fiscal de Colbert provoqua une guerre sociale, Ty-Meur, résidence du marquis de Montgaillard, fut assiégé. Sébastien le Balp, leader des insurgés, tenta de rallier le marquis à sa cause. Mais en septembre 1675, ce dernier mit fin à la révolte en tuant le Balp. Cet acte marqua le début d’une répression sanglante, immortalisée par les mots de la Marquise de Sévigné : « cette province est dans une grande désolation. »